jeudi 3 décembre 2009

La fin du séjour !

Je suis rentrée depuis 5 jours, et ce ne serait pas correct de ne pas raconter la fin de l'histoire!
Eh bien j'ai passé les 2 derniers jours sur l'île de Phu Quoc, que j'ai eu tant de mal à rejoindre! Alors quand j'y suis arrivée, je n'ai pas voulu en bouger.
Pourtant, cette île est très sauvage encore. On sent bien que quelques complexes 4 ou 5 étoiles fleurissent en masse, mais on peut encore voir de la forêt dense un peu partout, il n'y a que très peu de routes etc.
Le resort est d'une qualité telle que je n'ai jamais vu dans un hôtel. Et j'en ai fait quelques très très bien. Je n'ai rien trouvé à redire, alors que....je suis plutôt... critique. Un bungalow à quelques mètres de la mer, une décoration parfaite, des orchidées partout dans la douche en pierre... 




Du coup j'ai pris quelques couleurs, juste en 2 jours! L'occasion de se reposer et de se repasser dans sa tête les meilleurs moments du voyages.


J'ai vraiment failli pleurer quand il a fallu repartir. C'était presque la fin. La fin de ce Resort vraiment superbe, mais aussi la fin des vacances. Et j'aime pas ça. 
On a repris l'avion pour rentrer sur Saigon. C'est là que nous avons passé notre dernière soirée. On a pris un verre au 9ème étage d'un hôtel, et c'était une super jolie vue. Tellement jolie qu'on a décidé de dormir les rideaux ouverts. Sur la vitre, par moments, on voyait passer des geckos. Et vers 3h du matin, j'ai vu la pleine lune, derrières quelques nuages, dans le ciel de Saigon. C'était magnifique.





Et puis voilà... Le lendemain on a repris l'avion, et on est rentré en Suisse.


C'était le voyage le plus dépaysant que j'ai eu la chance de faire. Ca ne ressemble à rien d'autre. C'est l'Asie, telle que je ne l'ai jamais vue. Le pays était si grand que j'ai eu l'impression de faire plusieurs voyages en un seul. Mais je crois que ce qui m'a marquée le plus, c'est le contact avec certaines populations. Les villageois, ces femmes des minorités, ces petits enfants...C'est une chance d'avoir pu entrer en contact avec eux. Après, on ne voit plus les choses pareilles.
On n'est plus plus pareil.

vendredi 27 novembre 2009

En route vers Phu Quoc


Mercredi on avait RDV au port  de Rha Gia à 8h pour prendre un speed boat pour une île. Phu Quoc Island. C’est comme ça qu’on a décidé de finir le voyage : une île, la plage, et ne rien faire. Deux jours. Sur 3 semaines.
Sauf que quand on s’est présenté au port, on a été informé que le bateau ne partait pas…. A cause du mauvais temps… Je sais bien que je ne suis pas tout à fait qualifiée en terme de navigation, mais a priori, avec un ciel légèrement nuageux, quelques rayons de soleil, et pas un pet de vent, moi je dirais, que… c’est un temps idéal pour naviguer !
Bon, le gars en face de moi parle 4 mots d’anglais (« no boat », «bad weather », «Tomorrow », « maybe »). Donc inutile de discuter avec lui. 
Donc on se retrouve plantés là, à 8h, avec la possibilité d’une île qui s’envole. Pas d’autre moyen que ce fiche bateau pour y aller. Il y a bien un vol par jour, mais c’était tôt ce matin, l’avion est parti. Au secours. Je veux mon île. En plus y a rien à faire dans cette ville, on a fait le tour hier soir, et noooon, pas une journée de plus ici, pitié. Et aussi, je pense à notre Resort de malade réservés pour 2 nuits. C’est pas juste.
On appelle l’agence qui nous a vendu ce billet de bateau fantôme, elle ne voit pas d’autre solution.
On appelle l’hôtel sur l’île, pas d’autres solutions.
On est environ 6 ou 8 à piétiner comme ça, super déçus. Il y a pourtant un petit groupe de Vietnamiens qui nous ont bien repérés à quelques mètres, enfourchés sur leur mobylette. Ils attendent, mais on ne sait pas quoi. Mais ils nous fixent. Ils analysent les animaux piégés que nous sommes.
L’un d’eux s’approche : «  il y a un autre port, plus loin, avec un bateau qui part pour l’île. Je peux vous y conduire. »
Bien sûr mon ami. Ce que j’aime, chez ces gens, c’est leur détermination. Et surtout, ils ne perdent jamais une occasion de se faire un peu de fric sur le dos des touristes.
On l’envoie promener. On n’y croit pas. Et surtout, comme il parle un peu Anglais, je lui dis «  Ah oui ? Et pourquoi ton bateau partirait alors que celui-ci ne part pas à cause du mauvais temps ?! »
Il répond : «  Vous, vous êtes des touristes, mais il y a des marchandises qui partent, ailleurs ».
Je n’y crois toujours pas. Je suis tellement contrariée, j’avais tellement envie de cette île, juste pour deux jours.
Il insiste. «  je vous promets que je peux vous faire partir ».
Il s’accroche le gamin ! Mais bon, j’ai rien à perdre, ça vaut la peine d’écouter son plan. Après s’être agité avec les gars de son groupe, et après avoir passé quelques coups de fils, après une concertation avec son groupe, ils viennent à plusieurs nous expliquer le plan. Que je vous dévoile mot pour mot : 
«  Ok les gars, on vous emmène en mobylette avec vos bagages à 70 km d’ici, il y a un autre port, avec des Vietnamiens et des marchandises qui partent, dans 2 heures. On vous fait le même prix que ce que vous avez payé pour ce bateau. Si on part maintenant, on a le temps d’y arriver ! »
J’explose de rire. Il est malade ce type !! 70 km en mobylette, avec ma valise, qui fait 23 kg ! Plus mon sac à dos, plus comment ils conduisent ici, plus un bateau qui ne sort de je ne sais où, plus le sac de S, et la météo mauvaise, et….. non non, c’est de la folie.
Mais ce gars a une étincelle dans les yeux. Il a l’air sûr. S et moi on se regarde…. On hésite. «  Ouais, et si c’est un plan foireux ton truc ? »
Et lui : «  Si j’ai menti, je vous ramène ici, et vous ne payez rien ».
Purée, alors il est sûr !
C’est quand même hyper dangereux son truc. Et si c’est un bateau de merde et qu’on meurt noyés » Je vois déjà les titres dans les journaux.
Ouais, sauf qu’ici c’est pas joli, et de l’autre côté, une île, le soleil, un bungalow dans un super hôtel…
Je lui colle ma valise devant : «  Vas-y, montre nous comment tu mets ça sur ta mobylette ! ». J’étais pourtant sure que c’était à ce moment précis que l’espoir s’écroulait. Mais le mec, y se démonte pas : il empoigne mon énorme valise, la met devant lui, s’asseoit sur la selle, empoigne le guidon, et… me fait son plus beau sourire. Il est fier de lui. Et moi, j’explose de rire, nerveuse. Une petite voix qui me dit « est ce que t’as le choix ??». On sent que c’est comme ça que ça va finir.
S. et moi on se regarde de nouveau, oui, on prend le risque.
Pour se donner bonne conscience, on demande un casque.
S. part en mobylette avec un petit vieux, son sac à dos entre ses pieds. Moi je pars avec ce gamin qui a l’air tout content de lui.
Deux autres filles, de Suède, se laissent convaincre aussi en voyant qu’on prend le risque.
Et c’est ainsi qu’une petite escorte de 4 mobylettes part un peu vite, vers un port qui n’est pas sur notre carte, prendre un bateau dont tout le monde ignore l’existence, sauf eux.
Je vous raconte pas dans quel état je suis sur cette mobylette. Je crois que je suis folle et que cette île risque de me coûter une paralysie. Ou une noyade. Et plus, il roule comme un taré (enfin, ici c’est normal), et il se marre quand je le serre plus fort parce que j’ai la trouille. Et il est là, ma valise entre les genoux, et il trace, et il trace. Je dois dire que des images d’eux sur ces mobylettes me repassent par la tête et ça m’aide : j’en ai vu qui transportaient un porc mort, un matelas 2 places, des tas de cartons, des chiens, des poules, des œufs, 3 copains, un bébé et sa mère, alors…. Pourquoi pas une touriste et sa valise ?
1h45 plus tard. Je suis débarquée dans un port on ne peut plus douteux.
J’arrive à peine à marcher, j’ai le visage tout crispé. Avec des moucherons collés, des larmes séchées (ben oui, le vent dans les yeux, ça pique !!), et une coupe, genre Tina Turner. En fin de … bon, vous connaissez.
Mais jusque là il n’a pas menti : à 1h45 de route il y a bien un port. S. et son petit vieux arrivent 5 mn après nous. Bon, il faut passer à la phase 2. Le fameux bateau. Je l’attrape par le bras : « montre moi ton bateau ». Il dit que c’est pas possible, qu’il est un peu loin. Mmmmn, j’aime pas ça. « je veux voir le bateau ». Bon, ok. Il parle à un pote à lui, qui ferait tout aussi bien l’acteur principal dans un film de Martin Scorsese qui se passerait en Asie. Son pote me fait signe de le suivre. J’enjambe des cartons, des tas de trucs, je sais même plus quoi. Je traverse un bateau, il me dit que c’est pas celui là, mais celui d'après. Le bateau est à peu près comme je l’imaginais, mais, pour être honnête, un peu mieux. Plus grand. Et à bord, des tas de gens, tous Vietnamiens. Là, je suis rassurée.
Je demande si c’est sûr. Il rigole, et me met le nez dans ma bêtise : « qu’est ce que tu crois, que nous on voyage sur des jolis bateaux comme pour les touristes ? C’est ça, nos bateaux ! »



Effectivement. Ni la moto, ni le bateau ne répondent à nos critères en sécurité, de propreté, de rapidité, etc. Pourtant, eux, c’est ainsi qu’ils vivent. Sont-ils 85 millions de fous ? Je ne crois pas. Il fait juste revoir tous ses référentiels, et faire confiance. Du coup, je me sens presque mal à l’aise de ne pas avoir fait confiance, d’avoir demandé à voir le bateau.Je souris. Le gars a compris ce qui vient de se passer dans ma tête. On échange un sourire amical. Je retourne vers mon chauffeur, je lui mets l’argent dans la main, et le remercie vivement. Car grâce à lui, on va sur l’île. C’est un super deal : lui il s’est sûrement fait des couilles en or, car on est 6 à partir, et nous, on sera sur l’île. Happy you, happy me.
On s’installe sur le pont, une odeur étrange attire mon attention : à côté de moi, des canards, et des poules.
Plus loin, un sac bleu qui bouge tout seul. En fait non, il y a des poussins dedans.
Il y a de tout sur ce bateau, des gens, un malade ( on dirait un homme en fin de vie qui veut retourner sur son île pour mourir en paix, son médecin l’accompagne et lui pose une sonde comme ça, devant tout le monde..), des légumes, des feuilles de palmier, des animaux, et 6 blancs. Ah oui, aussi des mobylettes !!



Le bateau a mis un peu de temps à partir. On s’est d’abord arrêté à la capitainerie. Le chef du bateau a apporté un poulet qu’il a pris dans la cage à mes côté au bureau. Je pense à Binh, qui nous a dit que la profession qui rapportait le plus dans le pays est la police, à cause de la corruption.
Ça a duré un bon quart d’heure. Ensuite le chef du bateau est revenu du bureau, il n’a pas l’air content. Il parle dans sa langue aux passagers, tout le monde est bien attentif, et nous on ne comprend rien. Personne n’arrive à nous expliquer.
La bateau fait demi tour, et s’arrête plus loin, avant le port de départ. On se regarde (les 6 blancs) : purée, on ne part pas, c’est sûrement le mauvais temps, merde, mauvais plan !! Le chef fait déplacer une dizaine de passagers vers l’arrière du bateau, et ensuite on reste là, un bon quart d’heure. Et on repart, cette fois vers l’île.
J’ai mis quelques minutes à déduire ce qui venait de se passer : malgré le poulet offert, le capitane a dû déduire qu’on était trop chargé. Donc la bateau a fait semblant de retourner au port décharger des gens. En fait, il a caché des passagers !!! Et s’est représenté à la capitainerie, et on est parti !

On aura mis 4 heures à faire la traversée. On s’est bien marré, il a fait super beau, on a dormi sur les colis, j’ai lu, bref, c’était un super voyage en mer (et une météo idéale !!)Même que sur Superdong II, ça n'aurait surement pas été aussi bien.

Le Delta du Mékong

On a continué notre descente vers le Sud : Depuis Saigon, on avait un circuit de 2 jours vers le Delta du Mekong.
On a dû se lever tôt, comme d’hab. On fait, si on y regarde bien, on ne dort pas plus ici que quand on va bosser… N’importe quoi.
Arrivés au petit déj d’un soi-disant 4 étoiles, on a voulu se servir un verre de jus d’orange. En fait c’était un liquide jaunâtre… J’avais jamais vu un truc si clair pour du jus d’orange. Comme j’étais de mauvaise humeur car j’avais peu dormi, j’ai interpellé le « manager » du restau de l’hôtel : je lui ai montré mon verre avec ce liquide trouble dedans, et j’ai demandé si c’était sensé être du jus d’orange. Lui, tout fier d’avoir une explication me répond : « Noooon ! C’est du Tang ! »
Tant d’aplomb me déstablise. Je bafouille « euh… pourquoi pas du jus d’orange ? ». Et il répond, encore plus fier : «  Ben, ce serait beaucoup plus cher !! ». Je laisse tomber. Je perds mes arguments devant autant de naïveté.
Enfin, on est parti dans un petit bus, avec des vélos à l’arrière. Après quelques heures de route, on est arrivé dans une zone hyper joliiiiiie ! Sauvage, verdoyante, les rives du Mekong ! On a fait du vélo (pas assez à notre goût ), du coup y a peu de photos car il fallait tenir le guidon et suivre le groupe.







Des petites maisons cachées dans des vergers, des gens souriants, et des tas de gamins qui se mettaient sur le  bord de la route pour nous saluer, et dire le seul mot qu’ils connaissaient : « Helloooo ! ». Sur ces 2 jours, je pourrais pas compter combien de fois j’ai dit Hello.



Le midi on a mangé dans un petit restau sans prétention mais qui nous a servi du poisson de la rivière (avec un gout de rivière, donc…) mais très bon. 







Enfin, c’est une jolie région qui aurait mérité qu’on y passe plus de temps. Mais en fait, on a surtout roulé, et un peu pédalé.
Le soir, on a mangé et dormi à Can Tho, la plus grande ville du Mekong.
Et ce soir là, S. a mangé du serpent. Oui oui oui. Du serpent. Même que j’ai goûté. Et comme il dit : « sur la planète, il y a 2 catégories de mecs : ceux qui mangent du serpent, et ceux qui n’en mangent pas… »
C’est un peu caoutchouteux, il était desossé, mais c’est assez bon. Enfin, je suis contente d’avoir tenté, mais je n’aurais pas fait mon repas avec. S. lui a vraiment adoré.


Le lendemain matin on a visité en barque le marché flottant. Franchement j’étais un peu déçue, je pense qu’on est arrivé trop tard et que du coup, l’animation était toute relative. C’est toutefois marrant comme ça fonctionne : y a des bateaux avec plein de légumes dessus, un grand bambou qui sert de panneau d’affichage sur lesquel on accroche les légumes disponibles sur ce bateau, et les petites barques arrivent autour, achètent, et chargent sur leur petit bateau avant de repartir.






Après la visite du marché, on s’est baladé en bateau sur le Mekong, on l’a remonté, c’était de plus en plus étroit, et de plus en plus sauvage.
Encore un peu de vélo, et on a continué à descendre en bus à Rach Gia. Un bus local, dans lequel on était les seuls blancs. Alors pour ne pas changer, tout le monde nous regardait, et parlait parfois de nous, sans qu’on comprenne rien. Mais ça avait l’air drôle.
C’est à Rach Gia qu’on a dormi. Y a pas grand chose é faire dans cette ville, à part attendre le bateau pour une île

lundi 23 novembre 2009

Le sud: Saigon!

Hier on a quitté cette adorable petite ville que j'ai vraiment adorée tellement elle est adorable (C'est clair là, hein?).
Direction le Sud, Ho Chi Minh Ville, que je préfère appeler sous son ancien nom: Saigon.
Une heure avion pour descendre, au pris qu'un aller retour Neuchâtel- Genève en train, même pas.
Ici, il fait chaud, on retour la lourdeur et l'humidité de la première semaine.
On se croirait dans un autre pays tellement c'est plus riche: des vraies rues, des vraies maison, des belles boutiques, c'est incroyable la différence avec le Nord. Un tel fossé avec moins de 2000 km de distance.
Je me demande si ceux du Nord savent combien c'est plus riche au Sud, mais sans doute que non, puisqu'ils n'ont pas du tout les moyen de voyager.
Je me demande aussi si ceux du Sud savent combien c'est pauvre au Bord, ou s'ils vivent dans l'ignorance, ou s'ils se mettent la tête dans le sable.


Saigon est la capitale économique du pays. EN fait, ça pourrait ressembler à n'importe quelle grande ville d'Occident.
Comment expliquer ce contraste: ce n'est pas la ville que je préfère, mais c'est celle dans laquelle je me sens mieux.


Je mets seulement 2 photos que j'aime bien, et promis, c'est du shooting sur le vif. Pas de mise en scène, c'est vraiment comme ça.




Comme d'habitude, on a fait n'importe quoi: on avait faim en plein milieu de l'après-midi, alors hier soir, on avait pas faim. On est retourné dans un SUPER café/restau occidentale (pardon, pardon, pardon, a y est, on a craqué).
J'ai bu l'un des meilleurs smoothie Mango de toutes les vacances. En plus, concept génial: sur les tables il y avait des feuilles de papier, et avec le sel et le poivre, des crayons gras, pour dessiner des conneries en attendant les plats.


On était tout de même un peu tendu car on devait avoir un pick up le lendemain (donc ce matin), mais personne ne nous avait dit à quelle heure. Genre, une fois qu'on avait payé, on n'avait plus jamais eu de nouvelles de l'agence.


Je pourrais bien vous raconter la journée d'aujourd'hui, mais fait pas rêver, je tiens à ma réputation d'être toujours un peu à la bourre sur ce carnet.
Non allez, je dis la vérité: j'ai trouvé une adresse de restau dans cette ville,  parait que c'est de l'excellent cuisine traditionnelle du pays.


Vous voyez ce que je veux dire? Bon appétit!




samedi 21 novembre 2009

Y a beaucoup plus de photos sur ce lien !

L'oeuvre quasi intégrale du photographe qui m'accompagne se trouve ici:


Hoi An, mon coup de foudre

Ca y est, c'est ici. Il y a comme ça souvent dans un voyage un moment où on sent qu'il se passe un truc, un coup de foudre, un coup de coeur.
Pour moi, c'est ici, c'est cette ville : Hoi An.
Nous sommes arrivés hier. Pas de voitures, une rivière qui a toujours l'air d'être sur le point de déborder, un ciel chargé menaçant, des ruelles pleines de caractère, des tas de maisons anciennes que l'on peut visiter, l'une plus craquante que l'autre, un climat très très humide.
J'adore.







Il y a un un marché, celui pour touristes, et l'autre, le vrai, derrière, au bord de la rivière. Tenu par un réseau de vieilles femmes à qui la mafia sicilienne n'a rien à envier.






Et puis c'est une ville très chargée en histoire. A 1h de route, on a visité un site: Mi son, qui veut dire "bioutifoul mountain". On a pris un guide qui parlait un peu anglais, mais il était trop space, on aurait dit qu'il était connecté avec l'au.delà. Quand il parlait, ses yeux se révulsaient, et il méditait après quelques phrases importantes. Mais ça allait bien avec le lieu.

Sur des pierres des temples, il y avait quelques écritures qu'à ce jour encore, personne n'a su déchiffrer. ça me passionne ce genre de trucs. Je sais pas ce que ça raconte, mais c'est drôlement joli.






Et puis, enfin, Hoi An est la ville des tailleurs par excellence. Un truc de malade. Tu entres dans un magasin de tissus, tu choisis un modèle (robe, chemises, bustier, pantalons), et... tu te fais faire le vêtement sur mesure. Pour une bouchée de pain. Tu choisis tout: les boutons, les doublures, TOUT! En..... en une demi journée.
Mélanie nous a filé son adresse et voilà, j'ai ma petite robe en soie sur mesure, nananèèèère!
(Bon sur la photo j'ai l'air de faire la gueule, mais en fait, j'étais juste concentrée sur les chiffres qu'elle annonçait pour mes mensurations.)




vendredi 20 novembre 2009

Effectivement, vérification faite....

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/19/01011-20091119FILWWW00470-facebook-bloque-au-vietnam.php